par le Tam-Tam communautaire du Haut St-MauricePublié le 31 mai 2021
Alors que le mercure remonte lentement, les québécois et québécoises planifient l’aménagement de leur arrière-cour, de leurs plates-bandes et de leur jardin. Conservation de la nature Canada (CNC) en profite pour faire des suggestions qui leur permettront de faire plus de place pour la nature et aussi pour s’y connecter près de chez eux.
Selon l’organisme de bienfaisance à but non lucratif voué à la protection des milieux naturels, planter des végétaux indigènes, c’est-à-dire des plantes qui n’ont pas été introduites par l’homme, mais qui sont présentes naturellement, est un petit geste de conservation qui peut donner un coup de pouce à la faune urbaine et favoriser la biodiversité de bien des manières. Puisqu’environ 80 % de la population canadienne habite la ville, les choix faits pour l’aménagement de nos arrière-cours ou balcons peuvent profiter aux espèces animales et végétales qui nous entourent.
Claude Drolet, chargé de projets à CNC, explique que les gestes que nous posons chez nous peuvent aider les plantes, fleurs, arbres et arbustes sauvages avoisinants, promouvoir la santé des écosystèmes urbains et améliorer notre relation avec le monde naturel. “Nous pensons souvent que les lieux que nous habitons sont distincts de la nature, mais ils font partie intégrante de l’écosystème. Nos choix de plantes ont une incidence considérable sur la diversité et l’abondance des espèces sauvages environnantes. Les arbres, arbustes et fleurs sauvages indigènes soutiennent une plus grande diversité d’espèces pollinisatrices et d’insectes que les plantes traditionnellement utilisées en horticulture ; les choisir est l’occasion d’en apprendre plus sur la biodiversité à l’échelle locale.”
Voici quelques conseils et aspects à envisager pour aménager votre jardin ou balcon afin qu’ils soient accueillants pour les espèces sauvages :
“Passer du temps dans la nature est bénéfique pour la santé physique et mentale. Planter des végétaux indigènes permet d’inviter la nature dans votre jardin et d’offrir un refuge aux espèces qui vous entourent. C’est aussi un excellent moyen de se connecter à la nature, de faire participer votre famille et de voir les fruits de votre labeur s’épanouir”, affirme Claude Drolet.
Chef de file en conservation de terres privées au Canada et organisme sans but lucratif, Conservation de la nature Canada (CNC) oeuvre à la protection de nos milieux naturels les plus précieux et des espèces qu’ils abritent. Depuis 1962, CNC et ses partenaires ont contribué à la protection de 14 millions d’hectares (35 millions d’acres) d’un océan à l’autre et à l’autre, dont près de 48 000 au Québec. Pour en savoir plus, visitez notre site Web.
Elizabeth Sbaglia
Directrice des communications et du marketing
Conservation de la nature Canada
.(Le JavaScript doit être activé pour voir cette adresse de courriel)
514-876-1606, poste 6240