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La communauté universitaire trifluvienne se mobilise pour la justice climatique et sociale

par le Tam-Tam communautaire du Haut St-MauricePublié le 24 septembre 2019


Ce matin, le collectif La planète s’invite à l’université, l’Association Générale des Étudiant·e·s de l’Université du Québec à Trois-Rivières, ainsi que la Coalition des forces sociales de la Mauricie et du Centre du Québec ont convié la presse afin de lancer un appel à s’engager dans le mouvement pour la justice climatique et sociale.

En ce sens, ce vendredi 27 septembre se tiendra un rassemblement à Trois-Rivières à compter de 12h à la Place Gilles Boulet. D’ailleurs, l’UQTR suspendra ses activités de 12h à 15h ce vendredi. Les personnes rassemblées prendront ensuite la rue pour se rendre au Parc Champlain afin d’interpeller à nouveau l’ensemble de la société sur l’urgence d’agir en visant les causes profondes des enjeux environnementaux.

Lors du point de presse, Camille Buisson souhaitait rappeler que les changements sont possibles : “La science nous dit une chose très importante : il est possible de changer le cours des choses. Toutefois, pour réussir à limiter les conséquences, nous devons changer de cap”. Elle poursuit en définissant ce que changer de cap veut dire pour LPSU : “La recherche du profit ne doit plus compromettre la survie et nous exigeons des mesures structurantes dans la lutte aux changements climatiques”.

Xavier St-Pierre, également militant de La planète s’invite à l’université, a invité les citoyens et citoyennes de la Mauricie à s’unir : “Nous vous invitons à vous joindre à ce front commun du mouvement étudiant, des milieux communautaires et syndicaux ainsi que des groupes environnementaux et à manifester avec nous votre désir d’entreprendre un réel projet de société en refusant ensemble l’inaction climatique”.

La planète s’invite à l’université demande :

  1. Aux gouvernements d’établir un programme d’éducation relative à l’environnement et de sensibilisation à la crise climatique, en partenariat avec des jeunes citoyens et citoyennes ;
  2. Aux gouvernements d’adopter une loi climatique qui, à l’aide de la décroissance, force l’atteinte des cibles recommandées par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) pour limiter le réchauffement planétaire à 1,5 degré Celsius. Le Giec demande que la réduction des émissions mondiales de CO2 soit de 50 % d’ici 2030, que les émissions nettes de CO2 soient de zéro en 2050, et demande également une réduction de près de 50 % des émissions de méthane d’ici 2050 ;
  3. Aux institutions d’enseignement une plus grande transparence concernant leurs investissements, le retrait des investissements dans les énergies fossiles et la tenue d’un bilan carbone institutionnel afin de pouvoir cibler les plus grandes sources d’émission de GES en vue de les réduire ;
  4. Aux gouvernements de respecter la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones, jusqu’à consultation des communautés autochtones concernées.

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